
Cap-Vert : des terres arides, des cœurs fertiles
São Filipe, port d'attache où le passé murmure encore, sous ses pavés usés, des histoires se tissent au gré du vent. Chaque maison colorée, chaque sourire esquissé, Raconte une vie suspendue entre terre et mer, entre hier et demain. Fogo, l'île au cœur brûlant, où la lave peint les rêves. Ses cendres noires et fertiles chantent une mélodie ancienne, et gravir ses flancs, c'est défier l'éternité, sentir le souffle du volcan, puissant et magnanime. São Pedro, bercée par la mer et le vent, dévoile une lutte discrète pour l’eau douce, vitale et rare, venue des usines de Mindelo. Mais au-delà de ce défi, ses plages dorées et son horizon infini reflètent une île fière, où résonne la force tranquille de ses habitants. Santo Antão, poème verdoyant, sculpté par des mains invisibles, ses vallées, des murmures qui effleurent l'âme. Entre ses sentiers tortueux, la nature s'épanouit, offrant à chaque voyageur le spectacle d'une beauté sauvage. Quatre îles, tantôt discrètes, tantôt éclatantes, témoins d’une humanité qui persiste malgré les tempêtes. Le Cap-Vert, fragile et sublime, résilient et libre. Un archipel où les cœurs battent au rythme des vagues.